La 1ère action du programme visait à utiliser les nouvelles technologies dans le but de tester une méthode de caractérisation et de « localisation » de l’habitat de l’espèce. L’objectif étant d’utiliser cette méthode pour connaître finement les exigences du Moqueur gorge-blanche afin de préserver les différents sites de la Presqu’île de la Caravelle et d’investir le champ de la réintroduction sur d’autres sites favorables.
D’une part, les travaux de SIG et télédétection de Cheula et al. (2011) se sont focalisés sur une activité indispensable à la survie de l’espèce : le gagnage. D’autre part, les travaux de l’expert indépendant J. Priam et le laboratoire LAMIA (Université Antilles-Guyane) visaient à obtenir une méthode permettant la corrélation entre présence de l’espèce et la mesure de facteurs abiotiques du milieu, ceci dans le but de caractériser finement son habitat. Pour cela, des enregistreurs bioacoustiques "SongMeter" ainsi que des "capteurs Eko" ont été utilisés.
Cette première étape de l’action a également permis d’engager des réflexions et de valider un plan d’actions précis pour 2012 et 2013. Au programme : recherche de nids de Moqueur gorge-blanche sur l’ensemble de la Presqu’île, déploiement des enregistreurs bio-acoustiques pour confirmer et compléter les connaissances des zones de contact, relevés des facteurs biotiques et abiotiques des habitats et étude de l’impact de la prédation éventuelle pesant sur l’espèce (piégeage des prédateurs).
Christelle BERANGER
Coordinatrice régionale Life+ CAP DOM - Martinique
Mots-clés : Martinique, Presqu’île de la Caravelle, Moqueur gorge-blanche