En direct du terrain

30 janvier 2014

Un martiniquais à l’Ile-Grande

David Belfan, président de l’association Le Carouge, revient sur sa participation au…
27 janvier 2014

Les élèves de l’éco-école de Roura lancés sur le héron agami en 2014

L'année scolaire 2013-2014 est sous le signe du héron agami pour 3 classes de CP/CE1 de…
27 janvier 2014

Le Projet Savanes coordonné par le GEPOG avance !

Le 11 Décembre dernier s’est réuni le 5ème Comité de Suivi du projet Savanes du GEPOG. Débuté…

La réserve de la Roche-Ecrite

Dernière zone de répartition du tuit-tuit
Carte du Parc national de La Réunion
Carte du Parc national de La Réunion

Territoire : La Réunion
Surface : 3 600 ha
Statuts : Réserve naturelle rattachée au Parc national de la Réunion
Propriétaire : Etat et département
Gestionnaire : Parc national de La Réunion
Biotopes : Forêts humides et de montagne
Usages : Etudes scientifiques, animations et accueil du public, tourisme, usagers pour sport et détente

En 1999, la Réserve naturelle de la Roche écrite est créée afin de protéger les derniers individus d’échenilleurs de La Réunion au monde, l’espèce étant plus connue sous son appellation créole tuit-tuit. A la création du Parc national de La Réunion, en 2007, le site est inclus dans le cœur du Parc.

Au nord-est de l’île, sur les communes de Saint-Denis et de La Possession, le site s’étend sur 3600 ha le long de la côte et s’étale sur deux larges plateaux volcaniques, la Plaine des Chicots et la Plaine d’Affouches, séparés par la rivière Saint Denis.

Les Hauts, Parc National de La Réunion, J. Riegel

L’intérêt majeur de la Roche-Ecrite est son important gradient altitudinal qui offre des milieux riches et variés, de la forêt humide de basse altitude (340 m à 600m) aux forêts de Tamarins des Hauts (1500m à 1800 m). Les crêtes ainsi formées par ces reliefs portent une végétation arbustive très particulière, appelée l’avoune.

La Réserve de la Roche écrite constitue la dernière zone de répartition de l’échenilleur de La Réunion, ou tuit-tuit. Cette espèce, endémique de l’île (on ne la trouve nulle part ailleurs), est actuellement « En danger critique d’extinction ». Confinée sur une surface de seulement 11,8 km², elle ne compte plus que 25 à 30 couples reproducteurs et risque donc de s’éteindre sans des actions de conservation d’envergure.

Autre espèce mondialement menacée, le busard de Maillard, localement appelé papangue, niche également sur le site de la Roche-Ecrite.

Mots-clés : La Réunion, Réserve de la Roche-Écrite, Echenilleur de La Réunion, Busard de Maillard

Partagez :