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13 mai 2013

Le LIFE+ Cap DOM équipe 5 hérons agami avec de l’ARGOS

Lancée en 2011 au sein du GEPOG, l’action « héron agami » du programme LIFE+ Cap DOM vise à étudier…
4 avril 2013

Fin des suivis télémétriques pour le Coq de roche orange

En 2011, le GEPOG débutait les sessions de capture et d’équipement des Coqs de roche avec des…
2 avril 2013

Deux conférences sur les perceptions, pratiques et usages des savanes

Les 14 et 21 Mars derniers, le GEPOG organisait deux conférences de restitution du travail de…

Description

Hotspot de la biodiversité

Population : 802 000 hab
Surface : 2 512 km²
Langue officielle régionale : 1 (créole réunionais)
Point culminant : 3071 m (Piton des Neiges)

Née il y a 3 millions d’années des laves du Piton des Neiges, l’île de La Réunion s’élève dans l’Océan Indien au sein de l’archipel des Mascareignes, à 700 km de Madagascar et 170 km de l’île Maurice. Les paysages de La Réunion sont escarpés, contrastés, et d’une beauté saisissante. Trois cirques découpent les reliefs de l’île, nés de l’écroulement de la montagne sur elle-même : Salazie, Mafate et Cilaos, desquels dévalent torrents et cascades. Ces formations uniques au monde sont parsemées de hameaux appelés îlets. Dans les ravines, les pentes et les remparts, la nature est extraordinairement préservée, grâce à son inaccessibilité. Les Tamarins des hauts, la forêt de bois de couleur et les fougères arborescentes recouvrent les reliefs avec des boisements plus ou moins denses selon l’altitude, l’exposition et l’humidité.

Cilaos, Parc national de La Réunion, M. Salamolard

Comme beaucoup d’îles tropicales, La Réunion est un haut lieu d’endémisme : sur les 850 espèces végétales, 230 sont endémiques. Au regard des oiseaux, plus de la moitié des 18 espèces nicheuses le sont également. Le tuit-tuit ou l’Echenilleur de la Réunion, les pétrels noir et de Barau en font partie. Ils sont également parmi les espèces les plus menacées de l’île et sont considérés comme mondialement menacés. L’introduction des rats et des chats a notamment été dramatique pour la biodiversité indigène, non adaptée aux prédateurs terrestres.

L’urbanisation et l’impact indirect de certaines activités humaines sur l’habitat sont également des facteurs de déclin du patrimoine naturel. Le Busard de Maillard ou papangue, seul rapace nicheur de l’île, est victime du braconnage, de l’impact indirect des poisons agricoles et des câbles aériens. Il est menacé au niveau mondial.

Le nouveau Parc national de La Réunion, classé depuis 2010 au titre du Patrimoine mondial de l’UNESCO, témoigne de la volonté des réunionnais et des institutions nationales de préserver et de valoriser la biodiversité extraordinaire de l’île.

En savoir plus sur le patrimoine naturel de La Réunion :

Mots-clés : La Réunion

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