Cinq ans pour contribuer à stopper le déclin de la biodiversité ultra-marine, tel est l’objectif du programme européen "LIFE+ CAP DOM : conservation de l’avifaune prioritaire des Départements d’Outre-mer". Coordonné au niveau national par la LPO, et au niveau local par trois associations et un Parc national, ce projet s’inscrit à la fois dans "l’Année des outre-mer français" et dans "l’Année internationale des forêts", célébrées en 2011.
Le LIFE+ CAP DOM, partenaire de l’Année des outre-mer français
Près de 98% des espèces de faune vertébrée française se concentre sur 22 % de notre territoire, en outre-mer. Or, cette richesse inestimable est aujourd’hui en danger. La France figure ainsi au 8ème rang mondial pour la faune et la flore menacées, et au 7ème rang pour l’avifaune.
En proposant des actions pionnières, concrètes et adaptées au contexte ultra-marin, le LIFE+ CAP DOM entend inverser cette tendance.
Ces actions seront mises en place par l’AOMA [1] en Martinique, le GEPOG [2] en Guyane, la SEOR [3] et le Parc national de La Réunion, pour ce dernier département. Associer l’expertise des associations et des gestionnaires locaux en matière de biodiversité à celle des interlocuteurs économiques, institutionnels et scientifiques, c’est faire le pari de concilier conservation de la nature et développement des territoires.
En parallèle, les acteurs de ce programme se mobilisent pour faire découvrir la richesse de la biodiversité ultra-marine au grand public. Ainsi, tout au long de "l’Année des outre-mer", des actions de sensibilisation seront organisées :
En 2011, d’autres occasions permettront de valoriser la richesse patrimoniale de la nature d’outre-mer et notamment une exposition photographique itinérante.
Le LIFE+ CAP DOM, des actions au cœur des forêts ultra-marines
Une des dernières forêts tropicales primaires au monde se situe sur le territoire français, en Guyane. Près de 86 % des espèces d’oiseaux dépendantes du milieu forestier ne peuvent tolérer qu’un niveau modéré de dégradation de l’habitat, 45 % ayant besoin d’un milieu quasiment primaire.
Or, la déforestation des forêts tropicales représente la plus grande menace à laquelle sont confrontées la faune et la flore sauvages.
Le Coq de roche orange, le Tuit-tuit ou le Moqueur à gorge-blanche sont au cœur du LIFE+ CAP DOM. La gestion conservatoire des forêts, dont ils dépendent, vise donc à réconcilier exploitation des ressources forestières et protection de la biodiversité.
Si les oiseaux sont au cœur de ce programme, c’est qu’ils sont les indicateurs les mieux connus et parmi les plus fiables de l’état de conservation de l’environnement.
La richesse de la biodiversité ultra-marine est unique à l’échelle européenne et exceptionnelle au niveau mondial. Sauvons-là !
Marion Grassi
Mission Internationale
06 77 46 71 73
marion.grassi@lpo.fr
Anne-France Touveron
Mission internationale
06 34 12 50 64
anne-france.touveron@lpo.fr
Claire Lux
Attachée de presse
01 42 73 56 10 / 06 34 12 50 69
claire.lux@lpo.fr
LIFE+ CAP DOM
contact@lifecapdom.org
http://www.lifecapdom.org/
[1] AOMA : Association Ornithologique de la Martinique
[2] GEPOG : Groupe d’Etude et de Protection des Oiseaux en Guyane
[3] SEOR : Société d’Etudes Ornithologiques de La Réunion
Mots-clés : Guyane, La Réunion, Martinique, Communiqué de presse